Le Conseil des organisations non gouvernementales d'appui au
développement – CONGAD, a organisé, au Centre africain d'études
supérieures en gestions à Dakar, un colloque international sur l’accès à
l'eau et à l'assainissement. Cette rencontre de trois jours
s’inscrivait dans le cadre des initiatives préparatoires au Forum
Mondial de l’Eau prévu à Marseille en mars 2012.
Comment passer de la reconnaissance au plein exercice d'un droit qui,
au-delà de son caractère déterminant sur la santé et le développement
durable, est constitutif de la dignité humaine ? Mamadou Diallo,
coordonnateur national par intérim du Programme eau potable et
assainissement du millénaire – PEPAM, rappelle que "les insuffisances
relevées dans l'accès à ces deux services ont des conséquences
négatives sur le développement humain et de manière plus globale sur le
développement des pays. Elles entretiennent la pauvreté et limitent les
effets des efforts entrepris pour améliorer la santé et l'hygiène, mais
aussi pour promouvoir l'agriculture durable et l'éducation."
Momar Talla Kane président du CONGAD précise qu’il s’agit dorénavant de
favoriser des échanges d'expériences et de réflexions entre acteurs
institutionnels, ONG et les diverses plateformes nationales sur l'accès à
l'eau et à l'assainissement en vue de l'élaboration de positions
communes susceptibles d'être portées au débat international notamment en
direction du Forum de Marseille. Le colloque s’est notamment appuyé sur
les Livres bleus élaborés dans certains pays comme le Bénin, le Burkina
Faso, le Mali, le Sénégal... Des stratégies de plaidoyer et de lobbying
sont nécessaires pour à aboutir à des résultats.
Ibrahima Diallo, Sud Quotidien (Dakar) – AllAfrica 06-10-2011